Le dimanche 7 Novembre au matin c’est le départ pour un retour sur le continent.
Une prévision météo laissait apparaitre quelques jours de vent dans la bonne direction, plutôt rare en cette saison.
six jours et demi plus tard, nous mouillons dans le port de Peniche au Portugal, quelques heures à peine avant un bon coup de vent.
Le trajet a été sans histoire, mer assez belle et vent soutenu.
Lundi 15 départ au moteur pour Leixoes près de Porto. La fin du trajet a pue être réalisé sous voile.
Mouillage devant le club nautique de Porto.
Pendant la nuit, un fort coup de vent de sud (mouillage non protégé de ces vents là) nous a contraint de nous déplacer. Le bateau avait chassé et se trouvait à moins de 15 mètres de la côte.
Nous sommes donc allé nous mettre à couple d’un sardinier dans le port de pêche, ce qui nous a valu des grillades de viandes et de sardines fraîches à 3 heures du matin sous une pluie continue, très sympa ces pêcheurs.
Le lendemain plein de fuel, car les vents prévus sont toujours dans du Nord ou trop forts, la suite du trajet se fera au moteur.
Le 18, départ pour le cap Finisterre ou nous n’arriverons pas. Arrêt a Bayonna près de Vigo. Nous y resterons jusqu’au 22 car je suis malade et la seule chose que je puisse faire est rester couché.
Lundi 22 départ de bayonna pour Camariñas, au moteur, le vent est presque inexistant et dans le nez.
Comme aucune prévision météo ne permettait une route vers la Bretagne, les vents prévus restaient de nord Est c’est à dire de face, nous avons continué a faire route le long de la côte Nord de l’Espagne.
Une journée passée à La Coruña grande ville très Sympa, puis de nouveau quelques heures de navigations jusqu’au petit port charbonnier de Cudillero. Depuis lors nous attendons une bonne météo.
Si rien ne change, nous quittons l’Espagne pour la Bretagne Mercredi 1 décembre dans le courant de la matinée.
Comme prévu, mercredi matin nous quittons l’Espagne pour la Bretagne.
Peu de vent en plein dans le nez, ce sera donc du moteur. Après quelques heures, le vent est là et il est donc possible de faire route sous voiles. L’allure du bateau est le près et Machin le régulateur fait grève, il faut donc barrer. Nous nous relayons toutes les 3 heures à la barre. Le temps semble long car 3 heures, dans le froid, sous des paquets de mer, sous des averses de neige ou de grêle, ce n’est pas très motivant ni agréable.
Depuis que le bateau est sous voile le vent n’a pas cessé de forcir. Malgré 2 ris dans la grand voile et le yankee arisé, le bateau est régulièrement avec de l’eau à monter sur le roof. Après plusieurs heures à ce régime nous avons mis à la cape et tout d’un coup c’est comme si la grosse mer et le vent fort n’étaient plus qu’une petite brise et un léger clapot.
Il est enfin possible de se reposer. Le temps que les éléments se calment et c’est reparti.
Arrivée à Belle Ile à la nuit. Le jour suivant, départ de port Sauzon (Belle Ile) pour la dernière étape, une brève nuit de sommeille à l’Aber Vrac’h puis à la pleine déchargement des affaires au quai du Stellac’h à L’Aber Benoit.